La scène politique gabonaise connaît une nouvelle recomposition. Le RAPID (Rassemblement pour l’alternance pacifique indépendante démocratiqu
La scène politique gabonaise connaît une nouvelle recomposition. Le RAPID (Rassemblement pour l’alternance pacifique indépendante démocratique) et le PPU (Parti du peuple uni) ont fusionné pour donner naissance à un tout nouveau mouvement : Ensemble pour le Gabon (EPG).
Présentée comme une réponse stratégique à la fragmentation de l’opposition, cette union vise à proposer une alternative politique crédible, dans un contexte de transition démocratique post-électorale. Les deux formations dissoutes ont officialisé cette fusion à l’issue de leurs congrès extraordinaires, en appelant à l’unité autour des valeurs de justice, d’alternance et de respect des institutions.
Avec EPG, ses fondateurs entendent refonder le débat politique, renforcer le rôle de l’opposition et bâtir un État de droit plus fort. Le mouvement se dit prêt à fédérer militants, citoyens et forces vives du pays autour d’un projet politique structurant.
🧭 Le regard de Com d’Afrik
En tant que média d’analyse et d’observation des dynamiques politiques africaines, Com d’Afrik salue cette tentative de rationalisation du paysage partisan gabonais. L’initiative EPG traduit une prise de conscience des limites de l’émiettement de l’opposition, longtemps considéré comme un frein à l’émergence d’un véritable contre-pouvoir.
Toutefois, au-delà des intentions affichées, c’est sur sa capacité à structurer un discours cohérent, mobilisateur et réaliste que ce nouveau parti sera jugé. Le défi est immense : rassembler sans exclure, proposer sans se perdre dans les slogans, et surtout s’implanter durablement dans le tissu social gabonais.
Dans un climat de transition politique, où les attentes citoyennes sont aussi vives que la méfiance envers la classe politique traditionnelle, Ensemble pour le Gabon devra prouver qu’il ne s’agit pas d’une simple opération cosmétique, mais bien d’un tournant stratégique.
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