Palme d’Or 2025 : Un message puissant venu d’Iran

HomeActualité MondeCulture

Palme d’Or 2025 : Un message puissant venu d’Iran

  Le 78ᵉ Festival de Cannes a couronné ce samedi 24 mai le réalisateur iranien Jafar Panahi de la prestigieuse Palme d’or pour son film « Un si

Présidentielle 2025 : la nouvelle garde d’Oligui Nguema, entre continuité et recomposition
Gabon – Gouvernement de la Ve République : Laurence Ndong reconduite malgré les soupçons de détournement
Ligue des Champions CAF : Des quarts de finale électriques qui promettent des étincelles !
Temps de lecture : 2 min

 

Le 78ᵉ Festival de Cannes a couronné ce samedi 24 mai le réalisateur iranien Jafar Panahi de la prestigieuse Palme d’or pour son film « Un simple accident », un long-métrage tourné en clandestinité et inspiré de sa propre expérience de prison. Ce prix n’est pas seulement une récompense cinématographique ; il est aussi profondément politique et symbolique.

Privé de liberté et interdit de tourner depuis plus de 20 ans par le régime iranien, Panahi signe ici une œuvre poignante sur la mémoire carcérale et la quête de vérité. Son retour sur la scène cannoise – après 15 ans d’absence – résonne comme un acte de résistance. Devant un public ému, il a lancé un appel vibrant à l’unité du peuple iranien autour de la liberté.

Par ailleurs, la Caméra d’or – prix du meilleur premier film – a été attribuée à « The President’s Cake » de l’Irakien Hasan Hadi, marquant une première pour l’Irak à Cannes et soulignant la vitalité du cinéma moyen-oriental.

📰 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média panafricain, nous saluons une édition du Festival de Cannes marquée par l’engagement, le courage artistique et la portée politique du cinéma mondial. Le sacre de Panahi interroge sur le rôle de l’artiste dans les sociétés autoritaires, et met en lumière une fois de plus la puissance subversive de l’image comme outil de dénonciation et de mémoire.

Dans un contexte où de nombreux artistes africains luttent aussi pour s’exprimer librement, ce prix envoie un signal fort : le cinéma reste une arme de conscience et de transmission. Le choix du jury, présidé par Juliette Binoche, rappelle qu’au-delà du glamour, Cannes est un espace où les voix opprimées peuvent résonner.

Enfin, ce palmarès met en lumière la montée en puissance des cinéastes du Moyen-Orient, souvent porteurs de récits intimes ancrés dans des contextes politiques brûlants. L’Afrique subsaharienne, quant à elle, reste encore trop peu représentée dans la sélection officielle. Un constat qui appelle à une réflexion sur la place des cinémas africains dans les grands festivals internationaux.

 

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: