PIAEPAL : cinq ans de promesses, mais toujours pas d’eau au robinet à Libreville

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PIAEPAL : cinq ans de promesses, mais toujours pas d’eau au robinet à Libreville

  Lancé pour durer 32 mois, le Projet intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) entame sa cinquièm

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Lancé pour durer 32 mois, le Projet intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) entame sa cinquième année… sans eau potable accessible dans de nombreux foyers.

Malgré les nombreux kilomètres de canalisations posés, les châteaux d’eau construits, et les 11 000 branchements annoncés, la réalité quotidienne dans les quartiers comme Nzeng-Ayong, Ambowè, Derrière-la-prison ou Plaine Orety reste inchangée : les habitants veillent tard, bidons à la main, espérant que l’eau coulera enfin.

Lors d’une réunion récente, la société China First Highway Engineering Company Limited (CFHEC), en charge du chantier, a assuré la mise en service imminente. De son côté, le ministre Philippe Tonangoye promet rigueur, efficacité et résultats. Pourtant, ces déclarations font écho à d’autres engagements déjà formulés… et non tenus.

🔎 Le regard de Com d’Afrik

À l’heure où le Gabon parle d’accélération de projets structurants, le PIAEPAL devient l’incarnation d’un mal profond : celui des promesses répétées sans résultats concrets pour les citoyens.

Avec un budget de 75 milliards FCFA et le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), ce programme devait soulager plus de 300 000 personnes. Pourtant, l’accès à l’eau potable reste un luxe dans la capitale, au mépris des conditions sanitaires, de la dignité des familles, et de la sécurité publique.

Ce constat soulève plusieurs interrogations légitimes :
🔹 Pourquoi un projet aussi stratégique n’a-t-il pas fait l’objet d’un pilotage plus rigoureux dès son lancement ?
🔹 Où en est l’audit des travaux réalisés par CFHEC et ses sous-traitants ?
🔹 Quel mécanisme de redevabilité est prévu pour informer les citoyens et corriger les dérives ?

Com d’Afrik s’interroge : comment un projet censé apporter la vie continue-t-il à creuser la méfiance et la frustration dans les foyers gabonais ?

 

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