Le 13 mai 2025, le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a reçu en audience Hervé Patrick Ella Peke, représentant réside
Le 13 mai 2025, le Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a reçu en audience Hervé Patrick Ella Peke, représentant résident de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC). Objectif : faire le point sur l’avancement des projets en cours au Gabon, pays actuellement premier bénéficiaire des financements de la BDEAC dans la sous-région.
Trois projets publics structurants sont en cours, dont :
- La modernisation du tronçon PK5–PK12 de la Nationale 1, déjà livré ;
- Le programme de relogement lié aux travaux sur les bassins versants et la construction de logements sociaux à Bikélé ;
- Le Plan national de riposte en cas de résurgence de pandémie.
À ces projets publics s’ajoutent deux initiatives PPP majeures : la modernisation de l’aéroport international de Libreville et la construction de la voie de contournement entre le lycée d’État et Okala, pour désengorger le nord de la capitale.
Ces projets traduisent une dynamique croissante de coopération entre l’État gabonais et la BDEAC, dans une logique de transformation durable des infrastructures et de renforcement des services de base.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette rencontre vient consolider une relation stratégique entre le Gabon et la BDEAC, dans un contexte de refondation économique. Le positionnement du Gabon comme premier bénéficiaire n’est pas anodin : il reflète la volonté des autorités de s’appuyer sur des outils régionaux pour impulser un développement structurant.
Les projets engagés mêlent pragmatisme social et ambition de modernisation, notamment dans le domaine de la mobilité urbaine, du logement et de la résilience sanitaire. Mais le véritable enjeu réside désormais dans l’exécution : convertir ces financements en résultats tangibles pour les citoyens.
Les PPP mis en avant montrent également une évolution du modèle de développement, misant sur une complémentarité intelligente entre secteur public et secteur privé. Il s’agit, pour le Gabon, d’attirer des capitaux tout en gardant le cap sur l’intérêt général. La réussite de cette stratégie pourrait faire du pays un laboratoire régional en matière d’investissement infrastructurel intégré.
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