Transfert de Boupendza : la FIFA referme le dossier, l’émotion reste intacte

La FIFA a officiellement annoncé, vendredi 16 mai 2025, la clôture de l’enquête sur le transfert controversé de l’international gabonais Aaron Boupendza au club égyptien Zamalek. Cette décision met fin à un feuilleton qui avait agité les coulisses du football africain et international.

Rappel des faits : en 2024, après avoir résilié son contrat avec le FC Cincinnati, Aaron Boupendza s’engage avec Zamalek pour trois saisons. Mais cinq jours après l’officialisation du transfert – certificat de transfert à l’appui – l’attaquant signe avec le Rapid Bucarest. Zamalek crie à la rupture abusive de contrat et saisit la FIFA.

Une enquête est alors ouverte. Mais le 16 avril 2025, le monde du football est frappé par la disparition brutale du joueur gabonais, tombé du 11e étage d’un immeuble en Chine. Dans ce contexte tragique, la FIFA a décidé de classer l’affaire, privilégiant l’humanité au juridique.

📝 Le regard de Com d’Afrik

La décision de la FIFA est juridiquement sobre, mais symboliquement puissante.

L’institution met fin à une procédure certes complexe, mais qui, après la mort de Boupendza, perd tout sens sportif ou moral. Le joueur n’est plus là pour se défendre, ni pour solder une polémique qui, à l’évidence, ne trouvera jamais d’issue consensuelle.

Cette affaire illustre également une réalité du football moderne : la pression des contrats, les transferts précipités, les zones grises administratives, et les conflits interclubs de plus en plus fréquents. Boupendza, dans ce contexte, devient malgré lui une figure emblématique d’un système footballistique globalisé, parfois déshumanisé.

En refermant ce chapitre, le monde du football est invité à se souvenir non du litige, mais de l’athlète qu’était Boupendza : un attaquant talentueux, impulsif, mais profondément passionné. Et au-delà du terrain, un homme dont la fin tragique rappelle que derrière chaque joueur se cache une vie, souvent fragile, parfois tourmentée.