L’ancien président américain Donald Trump poursuit une tournée très remarquée au Moyen-Orient, avec des escales en Arabie saoudite, au Q
L’ancien président américain Donald Trump poursuit une tournée très remarquée au Moyen-Orient, avec des escales en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis. À l’agenda : renforcement des alliances stratégiques, signature de contrats majeurs et dialogues diplomatiques sensibles, notamment sur la situation en Ukraine, dans le cadre d’un éventuel passage en Turquie.
Reçu avec faste à Riyad – rappelant son premier mandat en 2017 où il avait déjà choisi l’Arabie saoudite comme première destination – Trump a vanté la solidité des relations avec les puissances du Golfe, tout en sécurisant plusieurs engagements économiques majeurs. Le ton, comme à son habitude, reste populiste, direct et spectaculaire.
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Ce voyage confirme le retour offensif de Donald Trump sur la scène internationale. Il s’inscrit dans une stratégie claire de repositionnement géopolitique à l’approche de l’élection présidentielle américaine. En privilégiant des partenaires influents du Golfe, Trump parie sur une diplomatie économique agressive, capable de faire oublier les controverses qui l’entourent.
Mais au-delà des dorures et des contrats, cette tournée pose une question centrale : quelles implications pour l’équilibre des puissances dans un Moyen-Orient en recomposition, entre enjeux énergétiques, tensions régionales et ambitions d’influence ? Si la forme peut choquer, le fond reste redoutablement calculé : Trump sait que chaque photo, chaque poignée de main et chaque annonce renforcent son image d’homme d’affaires maître du jeu mondial.
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