Le 7 mai 2025, le ministre gabonais des Mines et des Ressources géologiques, Gilles Nembe, a accueilli dans son cabinet Paulo Castellari, réc
Le 7 mai 2025, le ministre gabonais des Mines et des Ressources géologiques, Gilles Nembe, a accueilli dans son cabinet Paulo Castellari, récemment nommé Directeur général d’Eramet, en visite officielle au Gabon. Accompagné de Leod Paul Batolo, ADG de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), le nouveau patron du géant minier français a discuté avec les autorités gabonaises des grandes orientations à donner à la coopération bilatérale dans le secteur extractif.
Au cœur des échanges : la volonté partagée d’un développement minier durable, générateur d’emplois, respectueux des normes environnementales et créateur de valeur pour le pays. Le ministre a notamment rappelé l’importance stratégique de la formation des ressources humaines, de la modernisation des infrastructures logistiques et du contrôle strict des activités d’exploitation.
De son côté, Paulo Castellari, fort de plus de trois décennies d’expérience dans le secteur minier à l’international, a salué l’ambition affichée par le Gabon. Il a souligné la richesse du sous-sol gabonais, le professionnalisme des équipes locales et les opportunités croissantes qu’offre la demande mondiale en ressources minérales. Cette rencontre marque ainsi un jalon important dans la volonté commune de bâtir une coopération renforcée et équilibrée.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
L’arrivée de Paulo Castellari à la tête d’Eramet à un moment stratégique pour le Gabon ne saurait être anodine. Le pays, riche en ressources mais confronté à des défis structurels, cherche à redéfinir ses partenariats économiques autour de la transparence, de la durabilité et de la création de valeur locale. Le discours du ministre Gilles Nembe s’inscrit dans cette volonté de rompre avec les logiques extractivistes du passé, souvent peu favorables aux intérêts nationaux. Il reste toutefois à observer si cette nouvelle dynamique se traduira par des engagements concrets à long terme, notamment en matière de transformation locale, de respect des normes sociales et environnementales, et de répartition équitable des retombées économiques. À l’heure des transitions écologiques et économiques, le Gabon a tout à gagner en imposant ses propres standards dans la gouvernance minière.
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