Réforme institutionnelle au Gabon : un calendrier électoral jusqu’à décembre 2025

HomeActualité AfriquePolitique

Réforme institutionnelle au Gabon : un calendrier électoral jusqu’à décembre 2025

  Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a dévoilé un calendrier électoral structuré, marquant une étape décisive dans la mise en place des

Gabon/Guinée-Equatoriale : Signature de la convention d’interconnexion
Gabon : L’injection de nouvelles pièces de monnaie, un levier pour le Trésor public
Électricité au Gabon : KPS limite les délestages, mais le réseau reste vulnérable

 

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a dévoilé un calendrier électoral structuré, marquant une étape décisive dans la mise en place des institutions de la Vème République. Cette séquence, qui s’étendra jusqu’à décembre 2025, ambitionne de rétablir l’ordre institutionnel à travers une série d’élections législatives, locales, sénatoriales et constitutionnelles. Le 27 septembre prochain, les Gabonais se rendront aux urnes pour élire simultanément leurs députés et représentants locaux. Un second tour est prévu le 11 octobre, suivi des élections sénatoriales les 8 et 29 novembre. L’Assemblée nationale tiendra sa première session le 4 novembre, et le Sénat siégera à partir du 15 décembre. D’autres institutions, telles que le CESEC et la Cour constitutionnelle, seront également renouvelées avant la fin de l’année.

Lors de son investiture, le président a rappelé que son mandat se voulait « le projet de tous », appelant à une appropriation collective de cette nouvelle phase démocratique. Ce vaste programme de réorganisation vise à doter le pays d’institutions légitimes, représentatives et en phase avec les aspirations populaires.

Le regard de Com d’Afrik

En tant que média d’analyse et de réflexion, Com d’Afrik salue la clarté de cette feuille de route électorale. Elle traduit une volonté manifeste de restaurer l’État et de redonner confiance aux citoyens. Cependant, l’enjeu ne réside pas uniquement dans le respect du calendrier. La réussite de cette transition dépendra aussi de la transparence des scrutins, de l’inclusion réelle des forces politiques et de la capacité des futures institutions à exercer leur rôle de contre-pouvoir. Le retour à la normalité institutionnelle est un signal fort, mais il devra s’accompagner d’une pratique démocratique rigoureuse et durable. Le temps du renouveau est venu, et il ne saurait être bâti sans vigilance ni exigence.

 

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: