La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a enregistré une performance impressionnante en 2024, avec une augmentation de s
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a enregistré une performance impressionnante en 2024, avec une augmentation de ses réserves de change de +42 %, portée par plusieurs facteurs clés. Une balance commerciale excédentaire, la hausse historique des prix de l’or et des placements judicieux en devises étrangères ont permis d’atteindre des résultats sans précédent.
À la fin de l’année 2024, les réserves totales de la BCEAO s’élèvent à 13 514 milliards FCFA (soit 23,4 milliards $), dont les avoirs en devises étrangères ont bondi de +48 %, atteignant 8 540 milliards FCFA. La valorisation de l’or a également grimpé de +38 %, se chiffrant à 2 531,8 milliards FCFA, tandis que les droits de tirage spéciaux (DTS) auprès du FMI ont augmenté de +32 %, pour atteindre 2 235 milliards FCFA.
L’année 2024 a également été marquée par une excellente performance financière pour la BCEAO, qui a doublé son résultat net, atteignant 685,9 milliards FCFA. Cette rentabilité accrue est le fruit d’interventions monétaires plus efficaces et d’une gestion optimisée des actifs de la banque centrale.
Le regard de Com d’Afrik
La BCEAO a réalisé une performance remarquable en 2024, mais cette dynamique doit être perçue comme un catalyseur pour d’autres réformes monétaires et économiques dans la région. L’augmentation des réserves de change et la solidité financière de la BCEAO représentent un pas important vers la stabilité économique de l’Afrique de l’Ouest, un secteur souvent confronté à des défis externes. Cependant, il est crucial de s’interroger sur la durabilité de ces performances à long terme. Cette réussite est-elle un simple effet de conjoncture, ou peut-elle se traduire en politiques économiques plus résilientes pour les populations de la région ?
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